La genette n'habite que le tiers sud ouest de la France avec une certaine concentration à partir de la Vendée,  du Limousin  jusqu'aux Pyrénées.
Malgré sa forte pression dans cette zone, son absence sur le reste du territoire national a contraint les instances cynégétiques nationales  sur les pressions exercée par une écologie de ministère, à attribuer le statut d'espèce protégée à cet animal, au détriment de toutes les espèces naturelles sensibles vivant dans le tiers sud-ouest de la France.

La genette mesure environ 85 cm. de longueur; la queue représentant presque la moitié.
Son pelage est de couleur gris fauve marqué de taches plus sombres de forme ronde ou ovale. La queue est massive et barrée d'anneaux fortement marqués noir sur le dessus.
Ses oreilles sont très marquées avec l'extrémité légèrement arrondie arrondie, le tour du museau les lèvres et le nez sont bordés de noir, ainsi que l'arrière des pattes.

Elle possède deux glandes à musc situées de chaque côté de l'anus.





la queue est conique, pointue, barrée d'anneaux

                 

La genette est un animal nocturne, ses yeux possèdent des pupilles allongées comme celles du chat, ce qui lui vaut le surnom de "chatfouine" dans le midi de la France.
Elle habite les régions rocailleuses, arides, flanc des montagnes, mais les abords des cours d'eau de montagne, en forêt, taillis, landes, genets. Elle est extrêmement farouche et fuit les habitations.
Elle se nourrit de petits mammifères, lapereaux, levrauts, petits rongeurs, oiseaux nichant au sol, perdrix, faisans, cailles, grenouilles, reptiles, elle mange les oeufs.
Elle grimpe agilement aux arbres pour visiter les nids des oiseaux, elle nage parfaitement.
Elle habite les arbres creux; les terriers de renard ou de blaireau.
La genette dévore ses proies sur place.

La genette met bas deux à trois petits , peu d'informations précises et certaines sur sa reproduction.

   

Pattes avant

Pattes arrière

La genette est protégée sur le plan national, cette mesure de protection   laisse le champ libre à une progression de sa population qui reste concentrée dans sa région d'origine, créant une pression prédatrice qui n'est plus supportable pour les espèces sensibles dans ces régions. Cet état de fait qui laisse insensible les autorités cynégétiques conduit inexorablement à la disparition des espèces gibier, sensibles de ces régions.