Deux lapins
Un lapin et un lièvre
Le lapin de garenne
fut le gibier le plus répendu en europe avant la
sinistre invention du virus de la
myxomatose.Cette espèce alimentait la majeure
partie de la prédation sur les espèces sauvages.
C'était également le gibier de base de nos
campagnes.
La myxomatose, fléau créé de toute par par l'homme pour héradiquer le lapin en raison des dégats qu'il causait aux cultures, s'est révélé être une invention du diable. Ce virus inventé, créé de toute part par l'homme a adopté dans la nature un aspect endémique incontrôlable. Cette maladie principalement transmise par les puces, tiques et moustiques frappe les lapins de garenne chaque année dès que la population lapins semble progresser, pour la réduire à quelques sujets par commune. Ce drame de la nature a pris une dimension inattendue de la part des empoisonneurs de cette espèce. En supprimant des centaines de millions de lapins de garenne, le professeur Delille, inventeur de cette machine à tuer, pour sauver quelques choux, salades et pousses de vignes a privé tous les prédateurs sauvages de leur principale nourriture. Devant la défection du lapin, les prédateurs on déplacé leurs prélèvements vitaux vers d'autres espèces : lièvre, perdreaux, faisans etc... Les populations de ces espèces nouvellement ciblées par les prédateurs ont à leur tour accusé des diminutions d'années en années. Actuellement, les chasseurs, soucieux du risque de disparition de leur sport, chaque année engagent des sommes colossales pour tenterde rétablir l'équilibre rompu par la disparition du lapin de garenne. Morphologie:
Le poids moyen du
lapin de garenne est de 1.2 kg, il a le corps
trappu, son pelage est gris-légèrement emprunt de
roux, le cou et l'épine dorsale est plus sombre que
les flancs, le ventre est gris clair, allant parfois
presque au blanc. la queue est d'un gris-brun sombre
sur le dessus et blanchâtre en dessous.. Les
oreilles sont grises avec la pointe blanchâtre. On
remarque que les membres postérieurs sont
franchement plus longs que les membres antérieurs,
conformité qui explique l'amplitude des bons qu'il
peut effectuer pendant sa course.
Moeurs
et habitudes:
Le lapin a la faculté
de s'adapter à toutes sortes de terrain: plaine,
marais, bois, friches, ronces, terrains sablonneux.
Il préfère toutefois les emplacements couverts à
proximité de terrains malléables, dans lesquels il
peut facilement creuser son terrier.
Le terrier du lapin
de garenne se compose de galeries de dimensions
variables présentant une ou plusieursorifices pour
lui permettre d'y accéder, communément appelées
"gueules". Le terrier peut comporter plusieurs
niveaux superposés avec des conduits verticaux
appelés "cheminées". Le même lapin peut occuper
plusieurs terriers.
Dans certaines
régions, lorsque le sol ne lui permet pas de creuser
des terriers, il se loge dans des gites sous des
amas de branchage, tas de bois, éboulis.
Dès que le soleil se couche le lapin va en quête de nourriture, il va au"gagnage", il ne rentre à son terrier qu'au lever du jour. Lors de ses courses nocturnes, il emprunte presque toujours les mêmes coulées qui se révèlent pêtre le meilleur indice de fréquentation et de population. Le lapin est toujours à l'écoute des bruits de l'environnement, s'arrêtant, voir se dressant assis sur ses pattes de derrière dès qu'il remarque un bruit ou un mouvement suspect. Dès que le danger se confirme, il prend la fuite pour s'abriter dans un terrier ou sous un couvert de végatation ou de branchage, par contre s'il est à proximité d'autres lapins,avant de s'enfuir il donne l'alerte en frappant violemment le sol avec ses pattes arrières. Le lapin de garenne
est végétarien, il se nourrit de plantes, de
graines, de jeunes pousses de céréales, il ronge
les écorces des arbrisseaux. Il est très peu
apprécié des agriculteurs, maraichers,
pépiniéristes en aison des dégats qu'il occasionne
à leurs cultures, pour cette raison, son statut
gibier est parfois entaché du critère nuisible,
bien que plus justifié en raison de sa disparition
par la myxomatose. Ce qualificatif de nuisible
interdit toute forme de réimplantation dans les
communes où il est classé nuisible, alors que les
dégâts sont inexistants. Cette attitude anti
lapin est issue de la peur de voir revenir les
colonnies d'antan, la myxomatose
n'étant pas héradicable, ce risque n'exite
que dans l'esprit de quelques irréductibles. Cet
état d'esprit nuit à toute les autres espèces car
il ne faut pas oublier qu'il était la nourriture
première des prédateurs.
Pour cette raison, un certain nombre de chasseurs conscients de ce problème ont tenté malgré les interdits l'introduction du SYLVILAGUS FLORIDANUS ( lapin d'Amérique ou "de cottontail") . Ces tenntatives de repeuplement se sont soldées par de décevants échecs. Reproduction,
croissance
Le lapin est très
prolifique, entre février et octobre la femelle
peut mettre bas de 4 à 6 portées d'une moyenne de
six petits chacune.
Elle creuse une galerie unique en pente de 80 cm à un mètre de long communément appelée "rabouillère"au fond de laquelle elle confectionne une couche faite d'herbe et du poil arraché à son ventre. La mère maintient la rabouillère close, l'ouvrant à chaque visite pour allaiter ses petits, l'occultant en partant. Lorsque les petits commencent à se développer, on remarque qu'elle laisse un petit orifice pour permettre à la lumière et à l'air de pénétrer dans la rabouillère, en attendant que le petits puissent affronter l'air libre. Le lapin de garenne
est un animal qui possède pour principales
défenses la fuite, le camouflage et son
intelligence.
Son principal ennemi est le renard qui sait le surprendre, mais tous les carnassiers, tous les mustélidés, tous les félidés comme le chat sauvage, les chats "errants et sans statuts", tous les rapaces, les becs droits, corneilles, pies, . n'hésitent pas à attaquer les lapins, surtout lorsqu'ils sont encore jeunes. Cette attaque sytématique est un héritage de l'époque où il représentait la nourriture facile et abondante de ces espèces. A ces prédateurs, il convient d'y ajouter l'homme qui depuis des millénaires consomme du lapin. A toute cette liste de prédateurs, il en est un qui à lui seul régule au point d'arriver à la disparition de l'espèce : le virus de la myxomatose, créé par l'homme, en l'occurence le professeur Delille qui n'avait certainement pas mesuré l'ampleur de son acte. |